CR Liège Bastogne Liège

En attendant la dissert dont le Bulgare a le secret, voici un résumé copier/coller :

"Record de participation pour le LBL Challenge

Le Liège - Bastogne - Liège Challenge fut une nouvelle fois un succès. Pas moins de 4060 participants ont testé leurs jambes sur le parcours de La Doyenne.
L'organisation était déjà certaine d'établir un record puisque 2339 préinscriptions avaient été enregistrées. Personne ne s'attendait cependant à atteindre le chiffre de 4060 participants. Malgré une météo plus que défavorable, avec d'importantes averses, quelque 1700 amateurs de la petite reine se sont encore inscrites le jour-même. Environ 1100 courageux ont opté pour les 271 kilomètres et les 4788 (!) mètres de dénivelés, comme les pros. Soixante pour cent des participants ont choisi la distance moyenne de 155 kilomètres. Avec notamment les ascensions de la Côte de La Redoute, de la Roche aux Faucons et de Saint-Nicolas."

Merci pour l'invit Bulgare, merci! Quel est cet BREL qui a chanté le plat pays....

comme attendu et indiqué par le Coq, voici le déroulé de notre périple. Ce n'est qu'une vue personnelle de mes ressentis et je laisse le soin à chaucn de compléter, n'étant pas toujours tous ensembles de par les éléats de l'épreuve.

2012, La Doyenne…… dans tous ses états !!

Cà y est, l’objectif 2012 est bel et bien là.

Jeudi 19 avril fin de journée, tous derniers préparatifs pour un départ nocturne direction la Belgique via le Luxembourg.

Le Coq et Muriel ont pris les devants ce matin, tout comme Le Ché et Jeannie.

Pour les autres le rendez-vous est fixé à 4H15 pour les Grands et le Rameur et 4H30 pour Fourbe et Chabalou. Quant à notre Baron, il sera rattrapé par son boulot et sa sagesse.

Tout ce beau monde près pour affronter l’Enfer Ardennais.

Depuis quelques jours déjà les cieux ne sont pas avec nous. Mais qu’à cela ne tienne nous ne faisons pas le déplacement pour rien, bien décidé à en découdre.

Quelques ronflements et arrêts casse-croute plus tard, bien timer par notre Rameur surveillant la montre, nous arrivons au Luxembourg avec une petite avance sur la programmation. Pourtant les différents conducteurs n’ont pas fait d’excès de zèle.

Poursuivant notre route, nous rentrons en Belgique pour remonter sur Bastogne, pointe sud de notre Enfer du lendemain. La pluie qui nous avait accompagnée une bonne partie du trajet avait laissé place à une belle éclaircie et nous en profitons pour se remplir la panse du côté de…. La Côte de La Redoute déguisée en montée de l’Alpe en Juillet avec ses campings cars tout au long de l’ascension. L’ambiance entre nous monte encore d’un cran, de plus avec le soleil on se prend à rêver !



Le timing est scrupuleusement respecté, et nous arrivons à l’hôtel comme prévu, là même où nous avions installé notre camp de base avec l’Elégant pour notre Tilff-Bastogne-Tilff 2010.

On aurait voulu le faire on n’y serait pas arrivé : le Ché et Jeannie arrive à la seconde près en même temps que nous sur le parking de l’hôtel après quelques 750kms de route !

Après la prise des piaules et voulant profiter du ciel momentané, nous nous préparons pour une séance de décrassage suite au voyage.

Je leur concocte un petit circuit afin de se rendre au pied de la plus célèbre côte ardennaise, tous les 8 groupés, manque juste nos 2 volatiles encore sur Bruxelles.

Après avoir longé l’Ourthe sur plusieurs dizaines de km et pris notre première rincée, nous arrivons à Remouchamps, patrie de Philippe Gilbert, où nous sommes obligés de nous abriter pour éviter les colères du ciel. Nous sommes au pied de la célèbre route. Les nanas sont un peu fébriles, mais dès l’alcalmie nous y allons. Pour ma part les cannes sont superbes, ce sera une ascension sur le 23 malgré les rampes à 20%, je me dis que c’est tout bon pour demain. Fourbe est intouchable, Chab est avec moi puis tout le monde arrive à son rythme. Les nanas ont accroché à leur palmarès un haut lieu mythique du vélo, chapeau mesdames !

Nous poursuivons sur le final en suivant le balisage officiel de la Doyenne. Je leur fais découvrir la côte suivante, celle de Sprimont, un peu plus facile, mais avec un début à 11%. Au pied de La Roche aux Faucons, nous rentrerons directement, histoire de ne pas trop en faire. 2H de vélo tranquilles suffisent à nous remettre les cannes en place.

Après cette décontraction, nous partons nous remplir d’une « pizz » le soir avant de se « piauter » sous les colibets de notre Rameur s’inquiétant de la tournure de la mentalité LFC, se parrant de rose, causant de crème et vaseline sur le postérieur et certains dormant dans le même lit !

Quelques ronflements bulgares plus tard, il faut dire que les dernières nuits furent courtes, nous voici au matin du jour J. Réveil à 5H/5H30 suivant les lascars.

1^er réflexe : la fenêtre pour scruter le ciel : ce dernier est chargé mais garde en lui ses provisions, du moins pour le moment, par contre la température est assez basse.

La panoplie sera collant ou jambière pour tous sauf pour Ché et Grand qui ont le culot de tenter l’aventure en court malgré les 4 ou 5 degrés ambiants !!! En voilà 2 qui ont les « fils qui se touchent » !! (mais je vous aime bien quand même… ne faut-il pas avoir un grain de folie pour se lancer dans cette aventure ?)



Après le remplissage de nos « panses », mais en négligeant de boire un café pour ma part, négligence que je vais lourdement regretter tout au long de la journée et dont je vais rêver très très longtemps, nous voilà partis pour regagner le site de départ pour s’inscrire. Sans trop pinailler, nous le trouvons assez facilement.

Sur place Coq arriva sur son bike, content de nous retrouver et nous de même. Nous voilà enfin tous ensemble pour cette fabuleuse blague belge !



Dernières photos de nos 2 supportrices délirantes mais oooohhhh combien précieuses pour notre mental avec leurs encouragements et soutiens ! Encore milles merci à vous mesdames !



Nous voilà partis depuis ………. 50 mètres que les premières gouttes nous tombent sur la tronche. Le signe que nous allons déguster !!! Une longue, longue, longue journée s’ouvre devant nous.

Les premières routes défilent sous nos roues avec quelques passages pavés que je ne me souvenais plus mais pour lesquels il fallait rester vigilant pour ne pas glisser sous la pluie. Cap plein sud, direction Bastogne avec un vent pleine poire. Ce sera notre seul allié sachant qu’on l’aura favorable dans les 165 km de la remontée au nord sur Liège.

L’Elégant l’avait dit lors de notre périple 2010, le plat n’existe pas dans les Ardennes. Tout le monde a pu le vérifier. Ce n’est pas les 12 côtes répertoriées sur le road book qui vont cumuler les 4800m de D+ ! il ne faut pas croire les blagues belges.

Nous avions décidé de partir à 7 ensemble et de finir à 7 ensemble, au diable la perf chronométrique mais il était hors de question de laisser quiconque en carafe. Tous pour un, un pour tous ! et heureusement, chacun apporta sa pierre à la réussite de cette difficile mais magnifique aventure.

Les bosses commençaient à défiler, Fourbe, Rameur et Bulgare réglant l’allure, Ché en fin mais malicieux gestionnaire de l’effort fermait la marche avec le Grand en diéseliste chauffant le moteur pendant la première centaine de km. Tous cherchant à ne pas faire les efforts de trop. Nous passons une 1^ère fois à Remouchamps au pied de La Redoute où je fis signe à Coq qui n’avait pu faire la reconnaissance d’hier.

48è km, toujours pas la 1^ère côte du road book mais déjà 6 ou 700m de D+ et le 1^er ravito. Je suis gelé, les gants longs trempés les mains glacées la température est basse, je ne suis pas assez habillé, je grelotte, mais ne dis rien voyant Fourbe et Coq en gants courts se gelant les fingers, Ché et Grand les cannes à l’air, de la folie. Le ravito est copieux mais malheureusement j’espérais une boisson chaude quil n’y avait pas, je regrettais mon café matinal, étant tout ensuqué, n’arrivant pas à me réveiller, j’étais tout mou, nous étions plusieurs dans cet état, le froid agissait sur nous. Tous découvrirent quand même les succulentes gauffres au miel que j’apprécie tant.

C’est en sortant du ravito, quelques centaines de mètres plus loin que nous tombons sur la bifurcation du 155 et de l’intégrale 271 km. J’avoue que l’idée de prendre la tangente sur le 155 me fit me relever et observer mes compagnons, sans rien dire, mais à l’affut de la moindre proposition de l’un d’eux tellement je n’arrivais pas à me réchauffer. Avec son humour qui nous a tant fait rire durant le week end, Ché eu bien une réplique : « pas de remords ? », mais je n’ai pas osé répondre, pourtant je ne me voyais pas faire encore 200 bornes dans cet état. J’espérai secrètement une accalmie.

Nous poursuivons notre toboggan pour atteindre la 1^ère côte référencée à savoir La Roche en Ardenne au km 81, côte que personne ne se souvient tant elle est commune avec toutes celles déjà franchies, pourtant longue de 2900m à 5,6% de moyenne pour un maxi à 10%. On se rendra compte plus tard que ce type de bosse est loin d’être exceptionnelle, mais commune.

S’en suit notre long calvaire frigorifique et humide en direction de Bastogne. Le pire est à venir !

Cela fait déjà bien 3 heures que nous combattons non seulement la succession de bosses qui ont l’avantage de nous réchauffer un peu, mais aussi la pluie et le vent de face avec ses rafales.

Selon mes souvenirs c’est dans la traversée de Bertogne, une grosse dizaine de km avant Bastogne que le pire est atteint avec l’apparition d’une pluie de plus en plus sévère suivi de grêle et neige mélangée. Cà devenait intenable, si bien que l’on s’est engouffré pour la plupart d’entre nous dans un garage entrouvert, laissant passer le plus dru de l’orage.

Le plus gros de la colère des cieux étant passé, nous remontons sur nos bikes pour poursuivre silencieusement notre descente au sud sur Bastogne pour le 2^ème ravito après énièmes toboggans franchis.

Et là, curieusement, à Bastogne, après 4 heures de douches froides, les dieux ont eu pitié de nous et la pluie nous a accordée une accalmie de longue durée. Après le ravito, encore très copieux où l’on aurait quand même aimé trouver du chaud et du salé (jamais content ces cyclistes !), nous entamons une longue remontée plein nord sur Liège avec cette fois un vent favorable. Personnellement j’ai encore mis de longs km avant de me réchauffer un peu.

Et dire que nous venons de ne prendre que le hors d’œuvre du jour !

Mais l’accalmie nous réchauffa le cœur et le moral.

La route nous mène en direction de Houffalize, où avait lieu le week end dernier la 2è manche de coupe du monde VTT. Et c’est là précisément que la 1^ère véritable côte avec de forts pourcentages se présente. Nous sommes au 127è km c’est la Côte de St Roch, courte avec 1,150km de long pour 11% de moyenne mais 20% maxi. Et là, le long des maisons bordant la route, nos supportrices déchainées, nous encourageaient follement avec photos à l’appui. Du baume et de la chaleur au cœur pour franchir cette difficulté.

Nous poursuivons notre gigantesque tobbogan pendant 42 km supplémentaires pour parvenir au plat de résistance : l’enchainement des côtes qui font toute la difficulté de La Doyenne après le laminoire des 170 premiers km.

Les choses sérieuses commencent par la Côte de Wanne, 1^ère d’une trilogie assez rapprochée. 2200m pour 7,5% de moyenne et 13% de maxi. Elle passe plutôt bien, chacun gérant son allure, pour arriver au ravito 4km après le sommet. Nouveau plein des moteurs pour aller chercher, à mon avis, l’une des 2 plus dures côtes de l’épreuve, La Côte de Stockeu au km 178 avec ses 21% et 2300m à 9,9% de moyenne. On y arrive directement au bas d’une descente avec un 90° à droite de suite avec de très forts pourcentages. Fourbe et Chab étant arrivés vite ont raté l’entrée de la côte et ont fait demi tour. La particularité de celle bosse est de débuter à un endroit et la descente arrive à 5 mètres du pied de la bosse, une boucle terrible. Je l’attaque dans la roue de Fourbe avec Chab dans ma roue. Fourbe nous prend quelques mètres puis apparaît une toute petite route à droite, croyant qu’il s’agissait du sommet. Fourbe devant nous, nous cria « ne lever surtout pas la tête ! ». En fait il fallait poursuivre devant nous avec un goulet à la pente terrible, impressionnante, au milieu des arbres avec un revêtement défoncé. Il aura fallu s’employer fortement pour arriver au sommet et y découvrir la stèle Eddy Merckx honorant ses 525 victoires ! … ce qui représente 1 victoire toutes les 3 courses auxquelles il a participé tout au long de sa carrière. Respect !

La descente est toute aussi terrible, «debout sur les freins», j’avais la trouille et en plus j’ai eu la flegme de changer mes roues la veille, j’avais gardé mes hyperons (jantes basses en carbones) qui ne sont pas l’idéal en matière de freinage sur le mouillé. A la sortie de ce mur, en traversant Stockeu sur les pavés, Chab nous gratifia d’un « pschiiit » de la roue avant. A cet instant il égalisait avec le Coq qui avait ouvert le score dans la matinée dans une descente. Réparation dans un beau site, où nous laissons filer la troupe en pensant les récupérer. Seuls Fourbe et moi étions restés en sa compagnie. Notre longue poursuite débuta, et fourbe fit parler les chevaux entre les gouttes qui reprenaient de temps à autres. Ce rythme eu pour conséquence de nous réchauffer au point d’enlever l’imper.

Nous nous dirigeons sur la côte de la Haute Levée, 3è de la trilogie, plus longue 3500m pour 5,6% de moyenne mais 12% de maxi. Et c’est dans ces parages que Chab « remis le couvert » pour un 2è arrêt au stand pour réparation de pneumatique (2-1 face au Coq)

Cette trilogie avalée, nous fonçons sur le Col du Rosier où a lieu le 1^er chronométrage du jour. Nous sommes au 200è km. Fourbe dans un grand jour voulait s’y amuser mais je me refusais à l’accompagner tant je n’avais pas de bonnes sensations. C’est 4500m à 5,7% de moyenne pour 12% maxi. Je restai à faire le tempo pour Chab qui avait « un coup de mou » et rien dans les poches en cas de nouvelle crevaison.

Regroupement de notre trio au sommet et prenons la direction de la Côte du Maquisard. C’est sur ce secteur que Chab nous fit le coup du chapeau avec un 3è « pchittt » toujours de la roue avant ! Je pris les choses en mains et enleva 5 à 6 silex plantés dans son pneu. Les filles arrivèrent à cet instant et nous sauvèrent la mise en nous proposant chambre et pneu que nous emportons dans les poches au cas où ! Ce 3è arrêt forcé nous valu un brin de causète très sympa et pas piqué des vers avec 2 habitants du coin, un grand moment !

Pour nous, avec ces 3 crevaisons, nous ne pensions plus revoir nos équipiers avant l’arrivée. Mais avec un Fourbe aux jambes de feux, nous relancions la poursuite et sur la route menant au pied de la Côte des Maquisards (3000m pour 5,1% de moyenne et 10% maxi) nos supportrices nous indiquaient 3’ de retard. En effet, après 2km d’ascensions environ, nous apercevons Ché que nous rejoignons aux sommet avec le Coq, Grand et Rameur. Après une quarantaine de km de chasse, nous voilà de nouveau tous ensemble pour les 65 derniers kms. Nous nous dirigeons par une grande route toute droite sur le Mont Theux, 2900m à 5,3% de moyenne et 11% de maxi. Côte peu interessante car bourée de bagnoles.

Regroupement au sommet avant une longue plongée sur Remouchamps dernier ravito et pied de la Côte de La Redoute avec ses 1650m à 9,7% de moyenne et deux rampes à 20%. C’est le 2è chronométrage du jour et au bas Fourbe m’incite à le suivre, mais je n’ai pas les cannes de la veille et décide de monter avec Coq qui découvre cette côte mythique. Tout le monde l’a franchi à sa main et nous plongeons sur Sprimont où nous ne ferons pas la Côte de Sprimont comme hier et comme les pros, seul variante du parcours, mais nous nous engageons sur la côte des Forges, anciennement au parcours de LBL. Ligne droite de 1500m environ avec 8% de pente environ. Belles descente, mais malheureusement pour moi encore sur route mouillée, donc encore laché. Ils m’attendront en bas pour vite bifurquer sur la Roche aux Faucons 1500m, 9,9% de moyenne avec 16% maxi. C’est celle qui m’a le plus impressionné avec Stockeu. Un mur devant nous. J’ai du mal à réaliser les accélérations de Schleck et Gilbert les éditions précédentes tant la pente est impressionnante et le fort pourcentage est long. J’en reste « baba ». Surtout qu’elle arrive au bout de 252 km. Tout le monde l’a décrira comme l’une des 2 principales les plus dures de la journée. Cà n’empêchera pas Fourbe de réaliser son 3è chrono de la journée et toujours avec de superbes sensations !!

Nous replongeons sur Liège, passons devant le stade du Standard de Liège (pour les footeux) et dévalons pour aller chercher la côte des italiens, la Côte Saint Nicolas. Mais c’était sans compter sur le duel Chab/Coq. Coq ne s’avouant pas vaincu voulait revenir au score et nous réalisa à son tour un superbe « pschiitt » sur les pavés liégeois : 3-2 en faveur de Chab. Le score ne bougera plus.

Mais c’aurait été trop beau sans un final mémorable !

C’est à ce moment là, en pleine réparation qu’un vent violent se mis à souffler, le ciel à s’obscurcir, tout volait et l’inquiétude montait en nous. Les filles encore à nos côtés pour nous soutenir dans ce moment difficile. On était à moins de 10km de l’arrivée. Le déluge pointait son nez. Il fallait faire « fissa », ne pas trainer. Certains avaient pris les devants, et nous ne trainions pas sur place. Arrivée au pied de la Côte St Nicolas, 1400m à 7,6% de moyenne et 13% maxi, Fourbe fit son 4è et dernier chrono du jour sous la pluie. Chapeau mon pote pour ta condition, toi qui n’avais pas de sorties longues dans les cannes, tu n’avais aucun soucis à te faire. Au sommet 6km nous restaient à faire pour finir par la dernière côte, celle de Ans en centre ville où à 300m après le sommet est jugée l’arrivée des pros. Mais pour nous il faudra rajouter 2 à 3 km supplémentaires devant bifurquer 100m avant le sommet pour rejoindre le complexe et site de départ/arrivée de notre LBL à nous.

C’est de nouveau complètement gelé, épuisé, mais terriblement heureux d’avoir pu rallier l’arrivée tous ensemble, sous les applaudissements et photos de nos supportrices admirables de courage elles aussi. Un grand merci à toutes les 2.



Un grand moment de vélo sur un monument du cyclisme.



-Ché, t’es un gros malin, tu t’es laissé tiré les ¾ du parcours, simulant le « j’ai peur de pas aller au bout », alors que t’avais super bien calculer ton coup et garder des réserves au point de rouler devant dans le final. Je ne te croirai plus, tu vas en tirer des bouts droits à l’avenir, fais moi confiance ! Merci pour ta gentillesse, ton humour et ta pêche !

-Grand, je n’ai jamais douté en tes capacités, mais j’avoue que tu m’as fais peur, avec le Ché, quand je vous ai vu en cuissard court, de la folie. Bien content d’avoir pu mener au bout un truc de fou avec toi. Peut-être y en aura-t-il d’autres ? j’espère.

-Rameur, la force à l’état pure, une volonté énorme, une envie de tout donner même en sachant que ce sera compliqué ensuite. T’as réalisé un truc de Ouf. Tes : « mais p….. que c’est dur !» resteront dans ma mémoire. Bravo.

-Coq, je savais depuis l’Ardèche, même si tu en doutais, que tu l’avais dans les cannes. Gestion aux petits oignons. Que c’était beau de voir ton visage rayonnant au départ plein d’entrain, et ton bonheur à l’arrivée. Dommage qu’on ait été trop cuit pour une virée liégeoise samedi soir, j’espère sans rancune. Je suis content d’avoir partagé ce LBL avec toi.

-Chab, super tous ces moments partagés. LBL restera quelque chose de très beau malgré les difficultés. J’avais grandement confiance en tes capacités et ne me faisait aucun soucis pour toi, même si c’était moins évident à tes yeux. Très heureux d’avoir vécu l’aventure ensemble.

-Fourbe, et dire que tu t’interrogeais sur la distance, deux jambes au dessus de tous, regardes tes chronos, plus çà dure plus tu marches, le monde à l’envers ! Chapeau. Encore une ensemble qui restera. Merci à toi de m’avoir accompagné dans mes délires. Un grand moment !

- et vous les filles, Jeannie et la Grande, milles mercis pour votre pêche, vos encouragements, votre soutien, votre bonne humeur !



On a beau tout prévoir, mais c’était sans compter sur les impondérables tels que la météo qui nous a terriblement corsé la journée. Mais quel beau moment d’amitié partagé, dans la souffrance et la joie. Il suffisait de vous regarder à l’arrivée, de voir vos têtes « déconfites » et l’étincelle de bonheur dans vos yeux.

Une belle aventure humaine.
Merci à vous tous, et encore une fois que c’est beau le vélo ensemble et partagé.



Sur le plan sportif : 278km au compteur pour un peu plus de 10H30 de vélo, 4756m de D+

Fourbe qui joua le classement scratch des grimpeurs sur les 4 côtes et 4060 au départ :

- 136è sur le Col du Rosier

- 58è sur la Côte de la Redoute

- 35è sur la Roche aux Faucons

- 19è sur la Côte St Nicolas

Et comme il me l’a soufflé, effectivement il en maquait une pour aller chercher la gagne ! Bravo à toi Champion.



Le lendemain, une météo risquée nous incita à prendre la route du retour plus tôt afin de s’arrêter dans un bar pour suivre la course pro à la télé.

C’est à Contrexeville que nous nous arrêterons. Comme si nous n’avions pas pris assez de flotte ! Nous cherchions un bar succeptible de nous recevoir pour regarder LBL pro. Au cours de nos balades, nous visitons le Casino avec ses salles de jeux et découvrons un bar dans un site magnifique. Ché eu l’ingénieuse idée et le culot de demander si l’on pouvait s’installer. Nous avons été reçu comme des rois dans un endroit sublime en sirotant et grignotant.
Le pied pour finir en beauté ce week end.

Comme d'habitude le compte rendu est irreprochable et, dans ce cas là, me redonne quelques frissons.
Quel beau week end!!!. Le "partir à 7 et finir à 7" est pour moi un truc fantastique dans de telles conditions et sur un tel parcours.

Je m'attendais à du très dur, cela a été simplement très très très dur...
Les pieds transformés en éponges que l'on sort du congélateur, les doigts des mains à la limite du cassant.
Les patins de freins sont morts, la guidoline à changer, la chaine est naze et les pneus proches de la fin.
Et ce p..... de plat pays qui ne fait que monter!

Personnellement, tout s'est passé comme espéré (à part la pluie, le froid, la grêle, le vent...) jusqu'au kilomètre 210 environ. Après ma tranformation en zombie à été particulièrement rapide. Les jambes aussi vides que la tête, le froid, l'envie de m'endormir sur le vélo et des bergs très durs qui restent à venir. Deux heures de galère complète mais finalement c'est assez peu sur un tel parcours.

Des moments fantastiques gravés pour très longtemps. Un parcours superbe surtout après Bastogne, une ambiance et une organisation incroyables.
Un passage particulièrement mythique dans la Redoute. Ce qui est dingue, c'est que même complètement cuit on est sûr de la monter dans un tel contexte.

Chapeau à tous mes coéquipiers, et puis encore merci pour votre patience dans les deux dernières heures...
Chapeau aux filles et mille mercis pour leur fan club toujours précieux.
Tout le monde a vraiment assuré je trouve.
Le Fourbe s'est montré déconcertant d'aisance et de qualités. Ouf! La classe!

Enorme merci au Bulgare pour son organisation irréprochable et surtout pour son invitation. Sans lui et la dynamique de groupe mise en place, il est très clair que je ne me serais jamais lancé dans ce type de projet.

Même dans de telles conditions, tous les souvenirs resteront exceptionnels.
Mais que cette course est incroyablement dure!!!

J'ai entendu parler de Milan-San Remo en 2013....

superbe compte rendu ,on a l'impression d avoir fait la course avec vous et j'en ai mal aux jambes .. ça donne vraiment envie de vivre une telle aventure ..et un seul mot "RESPECT A VOUS 7" et à vos deux coachs féminins.

Je suis heureux que vous ayez pu mener à bien votre périple et que vous puissiez en revenir satisfaits malgré une météo plus que défavorable.
Cette expérience restera gravée longtemps dans vos esprits d'autant qu'elle a pu être partagée à plusieurs.
Les conditions seront certainement similaires aux 1000 Bosses que le Fourbe pourra faire entièrement sur la plaque tellement cela va paraitre .....plat......et deux fois plus court
Bravo à tous...et à toutes

bravo a vous tous .votre courage et votre ténacité font honneur a notre club .bravo,bravo.

Bravo à vous tous pour cette très belle épopée...un très grand moment d'Anthologie formidablement bien retranscris par notre conteur Bulgare ; ce qui donne l'impression d'avoir vécu l'aventure (par procuration)...!!!

Bonne récup à tous !

Beau CR et belle aventure de groupe, encore merci pour l'invitation Bulgare.

Perso, je n'ai pas trop souffert (physique et moral) des intempéries mais comme le rameur, c'est à partir de 200/210 bornes que la puissance (relative me concernant!) a baissé alors que les forts pourcentages ne m'ont pas posé de problème. Et j'avoue que la fin urbaine du parcours m'a pété les ..... mais bon, 10 kms sur 278, c'est peut-être plus le cerveau que le parcours

Pleins d'enseignements positifs à tirer dont la qualité de nos cuissards LFC qui est top et l'état d'esprit de nos costauds (et des autres) mais ça on le savait déjà!

Et la campagne de ce non plat pays réserve de bien belles images.

Dommage d'avoir logé trop loin de vous pour pouvoir partager plus la veille et d'avoir eu à faire à des petits joueurs le samedi soir

A mon tour de te remercier bulgare et encore une fois pour ce beau cr,j'ai des images plein la tete de cette journée et de ce week mais ton cr me permet de me remémorer des faits déjà oubliés ou partiellements imprimés à cause des condition de début de cyclo dantesque. pourtant bien couvert gràce à mon imper, j'ai relativement moins souffert du froid que d'habitude,la difficultée dans ces conditions a été de trouver un rythme qui convienne à tous, pas trop rapide pour ne laisser personne à la traine et pas trop lent pour lutter contre le froid, j'ai eu des moments de doute et d'inquietude quand le grand grelotait comme je n'ai jamais vu,chacun se plaignant du froid des extrémités, le bulgare m'avouant ne pas prendre de plaisir et une tension dans le groupe du au stress des conditions. pour moi il n'était meme pas pensable de bifurquer sur le petit parcours meme si dans ces conditons en cyclosportive je suis le 1er à le faire, je m'étais programmé mentalement pour la finir et tous ensemble. la voiture suiveuse avec nos 2 super groupies était à la fois une sécurité mais un risque d'échappatoire en cas de baisse de moral, ça n'a été le cas pour personne et le fait d'etre en groupe y a été pour beaucoup.Personnellement, je regrette d'avoir négligé de changer ce pneu, obnubilé plus par la tenue vestimentaire que l'etat du vélo, alors que j'en avais un dans mon sac, sans le bulgare et le geste pro du mecano que je remercie,je ne suis pas sur d'avoir pu finir le parcours, ces 3 crevaisons resteront le mauvais souvenir, rythme cassé,nuisances pour tout le groupe et stress de ratrapper le groupe qui nous a obligé 40 kms de contre la montre avec fourbe et bulgare qui m'ont bien mis dans le rouge avant les bergs. une des raisons qui expliquent les moins bons chronos du fourbe dans les 1ers bergs meme s'il a été toujours facile et dans un trés grand jour,le rosier a été mentalement dur pour moi,j'avais l'impression de prendre un gros éclat et il restait 8 bergs,finalement les jambes sont revenus en rentrant sur nos compéres et j'ai vraiment pris du plaisr dans la difficulté ensuite de se hisser
et de venir à bout deces rampes meme si je n'avais pas l'envie et le jus de mettre du rythme comme le fourbe arrivait à le faire.

Si j'avais un cliché pour chacun, ça serait la mine du bulgare m'avouant ne pas prendre de plaisir et réclamant un café, la tete du rameur en haut de la roche aux faucons que je ne décrirai pas en lachant " c'est con le vélo!",le coq raidit par le froid m'avouant avec ses gants courts"ça commence à faire juste pour les doigts" en se baffrant d'une gaufre,meme image avec le grand grelotant la gaufre à la main regardant le soleil qui enfin allait nous réchauffer à bastogne, le fourbe s'éloignant irrésistiblement dans chaque rampe pour se réchauffer puis dans les dernieres chercher ses chronos,et le ché fermant souvent la marche mais les yeux grand ouvert pour mieux nous surprendre sur les derniers bergs!

Que Vive ce vélo!

Nos 2 groupies sautaun comme des pompom girls en haut de chaque berg en hurlant, c'était genial;

Je n'oublierai pas.

Au final, je retiens la trés belle aventure humaine et sportive de nous 7 et la plus belle performance est d'avoir pu la terminer ensemble car ça a demandé une gestion à la fois individuelle et collective afin de réussir l'objectif "LBL entre copains".

Partant pour san remo mais attention c'est une cyclosportive...

Bravo a tous et bonne recup....

bravo a tous;il faut un sacré courage et un sacré mental pour affronter les éléments sur autant de kilomètres,encore bravo

la clef de la reussite etait ce grand soleil que vous aviez au fond du coeur BRAVO

Grand moment de chaleureuse amitié dont on a tous besoin ( ça devrait être remboursé par la sécu) initié par toi Sergio- encore merci-et sûr que je suis partant à tout moment.

Cette formule rallye était idéale pour moi étant donné les conditions (distance dénivelé intempéries) hors normes , sans être obligé de se mettre au taquet du début à la fin ,et donc de se sentir fort tout le long.

Jamais eu envie d'abandonner mais anxieux un peu quand même quand j'ai grelotté (c'est pas souvent et j'ai pas tout compris? imper mis trop tard?) avec 200 bornes à boucler.

Encore une fois le secret c'était une excellente préparation sous la houlette de notre Bulgare.

Brigitte est très fière de nous,(performance, psychologie, et ambiance créee entre nous)elle s'est régalée réellement de nous suivre et belle connivence avec Suzanne.

Enfin récompensés le dimanche pour suivre les pros à la télé

J'envoie qq photo au Président pour le blog, ( les vidéo ne passent pas)

Je n'ai pas grand chose a rajouter et rejoint l'ensemble de vos propos et cr.

Je rend hommage au capitaine bulgare pour sa passion sa generosite et son sens de l'organisation.J'ai vecu des grands moments au foot et j'avoue que ce lbl tant sportif et humain m'a beaucoup plu.

Il est vrai que j'ai beaucoup gere tout au long du parcours,condition pour finir cette redoutable epreuve.

malgres tout.............

A LA REMISE DES CESARS des 7 nains de lbl. ....le nain du +filou est

attribue a nainche.

Je remercie nain bulgare prof sans lequel l'histoire n'aurait pas eu lieu.

Nainfourbo 1 qui a eclaire la route par sa classe.

Nainchabaloux mon poto...mon idole qui m'a mis au velo.

Naincoqovin qui malgres sa descente au rose est un sacres putain de grimpeur.

Naingranddiesel+ pour sa volonte son mental son envie...enorme.

Et nainrameurcosto pour cette brute au gant de velour qui a eu un oeil sur moi tout au long du parcours.

Je remercie et embrasse les filles pour leur soutien chaleureux.

Et pour finir le bavard mon maitre en filouterie.....

Je ne remercie pas...le vent du nord..la pluie...la grele....le baron mon titi sans ses rhaaaa...rha.......berg berg berg...je te bise.

VIVE LBL VIVE LFC.

Magnifique! Bravo à tous!

Bravo à vous tous vos commentaires que je viens de lire avec passion ont effacés ceux de Jalabert la course pro que je n'ai pu suivre tout simplement les pros c'est vous le rose et le noir va flotter sur les routes .....

Juste et immense récompense, celui du travail accompli.

L'aboutissement d'un long entraînement hivernal dans le dur cette année (un truc comme ça, ça se prépare).

Rien ne vous aura été épargné y compris, d'après vos commentaires passionnants, le jour J (alors que d'autres beaucoup plus pleutres recherchaient un peu de chaleur sur les routes italiennes).

BRAVISSIMO PER TUTTI

Je suis très content pour votre réussite...

j'ai bien fait de pas venir!!!!!!!!!!!!!!!!!

Encore bravo quel courage !!! Trop forts ....

RESPECT ET BRAVO POUR VOTRE COURAGE

Merci pour vos c.r de rêve.
Même si je deteste particulierement la pluie, j'aurais aimé être des votres

Grande admiration pout tous, encore bravo et merci pour vos CR...

Un article est sur le blog, avec les photos du Grand, merci à toi !