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Le CR des Dolomites... étape 3

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Message par Le Bulgare Sam 2 Aoû - 14:37

...
Et nous voilà après une nuit dans notre nouvel hôtel à Fontanazzo au cœur des Dolomites.
Habitués que nous étions, aux petits déjeuners gargantuesques et savoureux du Confinale de Santa Caterina di Valfurva, nous déchantons un peu ce matin. Mais bon ce n’est que pécadille par rapport à l’ensemble de la prestation.
Au briefing du jour, a été choisi une petite modif de programme, de peur de ne pas pouvoir aller au bout de la semaine, tant le programme monstrueux initialement prévu faisait peur à certains. J’avoue aujourd’hui devant l’écriture, que j’avais un peu abusé…. si peu !
En lieu et place des Passo Marmolada, Passo San Pellegrino, Passo Pampeago et Passo Di Costalunga, nous optons pour descendre de suite plein sud pour le Passo Pampeago puis le Passo Valles non prévu au road book, pour aller chercher le côté mythique du Passo San Pellegrino puis se finir pour ceux qui le veulent dans le Gardecchia/Val di Fassa rajouté en dernière minute quelques jours avant le départ sur les conseils de notre Boubou (Grand merci à toi !)
C’est en peloton groupé, que nous descendons au sud, sous un ciel clément (hé oui Boubou, la météo du Bulgare a du bon…) par une piste cyclable de ……….33km ! Vu les flots tombés du ciel ces derniers jours, Fragile nous a trouvé le moyen de nous faire un joli « pschiiiit ». Pas préssé, nous prenons le temps d’apprécier le coin et de blablater sur ce qui nous attend, le Pampéago étant très « réputé » pour ceux qui en ont entendu parlé. Pour l’avoir visionné, je sais un peu à quoi m’attendre !
Après cette longue approche, nous voici au pied du premier gros morceau en terme de pente.  Un peu plus de 10km d’acension pour un peu plus de 1000m de D+.  A la sortie de Tesero, la route est quasiment plate sur un peu plus d’1km et la pente survint avec 3km à 9% environ qui donneront des ailes à notre IlCiuffo parti ventre à terre derrière le Fourbe. Impressionant notre rital, ne voulant pas me faire exploser je le laisse filer admiratif. Mais ce qui devait arriver arriva. Notre fougueux stagna et sur une pente plus douce je mis un peu de malice à revenir avec le plateau que j’enleva dès que la pente est ressurgie. Finit les conneries. On laisse la route principale partir sur le Passo Lavaze, pour prendre à droite l’Alpe di Pampeago, énième station du coin. La plaisanterie est terminée, la pente ne « débandera » pas en dessous de 12% sur les 6/7kms menant à la station…. et ce n’est pas finit !
Fourbe eu la sagesse plutôt la gentillesse de m’ attendre à ce carrefour et de monter avec moi. Je prenais mon rythme dans ces pentes raides et Fourbe se cala sur mon tempo. Derrière Fragile droit debout sur les pédales, le regard sur le bitume grignotait mètre après mètre pour revenir sur nous insidieusement et se joindre à notre chevauchée., un moment décroché de mes 2 acolytes, je revins dans les roues peu avant la station, la pente de variant pas d’un yota ! 1ère partie d’ascension boisée puis dans un vallon nous menant à la station de Pampéago. Puis à la sortie de la station, la route s’amenuise et devint sublime au milieu d’un paysage dit d’alpages, toute en virages sur les 3 derniers km. La pente perdant un peu de pourcentage, 10% je me retrouvais un peu plus et nous finissons Fourbe et Moi pour un nouveau 2000m, Fragile quelques mètres derrière, puis un peu plus loin Il Ciuffo et Grand à leur rythme.
Mais point de Bavard me diriez vous !!!  et ben oui le Bavard,  « éleveur d’huitres fraiches » ou « testeur de klinex », comme vous voudrez est au fond de sa couette avec le crane chaud et le molusque bien portant ! Le Mortirolo d’hier a fini de l’achever. Et s’il ne veut pas passer la fin de la semaine avec le thermomètre dans le c..,  il est un peu obligé de lever le pied et de se faire «  caliner » par la bavarde !
Bref, vous l’aurez compris il s’agit d’une sortie où nous soignons nos écoutilles (je plaisante Bavard…).
Redescente sur Tesero pour innover en direction du Passo Valles un nouveau 2000m, long de 21km. Les 13 premiers étant plus en pente douce vont avoir un effet bœuf, pas identique pour tous.
Il Ciuffo avec des jambes de feu s’envola sur un bon rythme puis fourbe m’attendit pour me ramener sur une partie plate le long d’un lac qui va m’achever. Un CLM, plutôt un derny au milieu des Dolomites et des cols de + de 2000m va me provoquer une indigestion ! Nous rentrons sur  Il Ciuffo, et là vers le carrefour laissant le Passo Rolle à droite, notre route à gauche s’inclina sèchement. Nous étions à 8km du sommet. Je connu l’effet « boomerang » ! De suite je suis obligé de baisser le ryhtme et de trouver ma cadence, laissant s’envoler Fourbe et petit à petit Il Ciuffo, ce fut comme un soulagement tant mes cuisses allaient exploser. Grand et Fragile naviguant quelques peu derrière, n’aimant surement pas cette longue route boisée où il fallait enrouler le braquet.
Par contre à partir de ce carrefour nous retrouvons une route digne de nos cols précédents : pourcentages, environ 10% et plus et paysages types alpages, sauvages, magnifiques pour les ……yeux !
Regroupement général au sommet, le ciel nous gâtant de plusieurs rayons, si si cà existe dans les Dolomites, puis nous nous engageons dans une longue descente vertigineuse dans les bois, qui ne doit pas être triste à remonter vu les pourcentages, autant dire que vu mes qualités, j’ai vite perdu de vue mes compagnons. Regroupement à l’intersection avec le Passo San Pellegrino un des gros morceau du jour et du séjour !
Imper dans la poche, le temps de clipser les pédales et nous sommes de suite dans les 13/14% et un panneau indique 15%. Pas de panique les 18% arrivent ! des pentes de malades et là j’apprécie grandement mon 34 dents. Pas le plateau, tout le monde en a. Non non, le pignon arrière ! certains commencent à lorgner dessus…. Enfin j’me comprends !
Long de 6km depuis l’intersection, les 2 derniers km, tournant autour de 9%, nous ferons récupérer un peu nos cannes. Chacun monte à son train et au sommet, sorti des bois, le paysage se dégage où nous retrouvons la civilisation.
Longue descente d’une douzaine de bornes pour rejoindre Moena et remonter la vallée qui nous mène directement à notre hôtel. Mais voilà, dans cette vallée certains avait repéré en arrivant en voiture, une route toute droite montant dans la montagne, très impressionnante ! c’était le Refuge Gardecchia/Val di Fassa. Précédemment dans la descente, me trottait dans la tête cette ascension prévu le lendemain, mais mes cannes me demandait la sagesse, que faire ? ce que je pouvais prendre aujourd'hui n'était plus à prendre demain. Le train imposé par Fourbe dans la vallée me mis à mal et je dus décrocher laissant filer mes acolytes non sans prévenir que s’ils ne me voyaient pas je risquais de me lancer dans cette galère. 10secondes plus tard Fragile revenant sur mes basques m’indiqua qu’il y allait. Ni une ni deux, "je t’accompagne" ! tout seul j’aurai tergiverser, là plus de question. Nous laissant décoller pour récupérer un peu, qui ne voyons nous pas se joindre à nous ? Ben le Grand, pardi ! « juste le début, les 2 premiers km, pour arrondir mon dénivelé » nous dit il.
Cà y est nous y sommes, alors que les autres rentraient, notre trio prenait directement la pente dans la gueule : 16%, avec une longue, très longue rampe toute droite d’1,5km environ, avec des cannes déconfites, m’obligeant à puiser et essayant de suivre le train du Boubou, expert de l’escalade. Grand pris son tempo sur son 30x30 pour hisser sa longue carcasse. Survint au détour d’un lacet un hameau avec un replat qui nous permis de nous refaire un tantinet la cerise, mais juste un tantinet ! car à la sortie, après un replat et une légère descente avec un goulet à ciment pour laisser passer la flotte, nous reprîmes la pente dans la tronche et la route s’amenuisa fortement pour devenir de toute beauté !
Pour ceux qui connaissent, l’équivalent de la montée de Névache à côté de Briançon, en bien plus pentue. Et à partir de là Boubou et moi jouons au chat et à la souris. Je m’explique pendant toute l’ascension Boubou étant dans mon champ de vision à 50/100m devant moi et nous montions quasiment au même train, sachant que si j’accélérai pour le rejoindre j’allais littéralement explosé.
La pente ne variant pas entre 14 et 16%. Boubou tout droit sur les pédales sur son 34x28 avait l’air dans chier, et moi assis sur mon 34x34 n’était pas mieux si ce n’est que je montais plus en souplesse. Boubou commençait à cogiter, dans sa tête pour me faire une proposition pour mon 34 dents ! Grand, quant à lui avait dû faire demi-tour comme convenu.  
Cette montée est assez particulière, toute en escaliers, des pentes entre 14 et 16% entrecoupées de paliers de 50m quasiment plats. Mais le final est terrible, le dernier km ne descend pas en dessous de 16%. Boubou commence à faiblir sur son braquet de mules et cm par cm je reviens sur mon 34x34, le menton presque sur le guidon, employant tous les muscles de mon corps pour trouver de l’energie, puis nous voilà ensemble dans cette fin  interminable, épuisés mais oh combien enchantés par ce paysage magnifique, sublime, qui t’en fait oublier quelques secondes la douleur musculaire.
Grimper comme cela dans un cirque de toute beauté, le vélo comme je l’aime, alliant sportivité, contemplation, admiration, jubilation !
 Le plaisir de l’effort et le plaisir des yeux !
Ce sera un de mes trois coups de cœur de la semaine. A consommer sans modération.
Après récupération et contemplation avec Boubou, heureux d'avoir partager ce bel instant, nous redescendons. Mais au bout de 100m, notre Grand déboucha au détour d’un virage, arcbouté sur sa machine, cherchant l’énergie de finir, sous nos encouragements, superbe, c’est bien lui, ne pas finir une bosse n’est pas digne de notre Grand. Bravo à toi, fallait la faire celle là !
Regroupement de notre trio, « heureux comme des cannes », nous redescendons prudemment, la fatigue aidant, puis reprirent la direction de l’hôtel et surprise, nous croisons Il Ciuffo qui n’a pu s’abstenir de ne pas y gouter. Malheureusement pour lui les gouttes firent leur apparition. Mais il épinglera cette merveille à son tableau de chasse. Nous lui souhaitons bon courage.
C’est en train de sénateur que nous rejoignons Fourbe à l’hôtel non s’en lui raconter notre superbe aventure du Gardecchia/Val di Fassa.
Là, ce soir, je suis épuisé, vidé, après encore une journée à  4000m D+ environ, j’ai du puisé au plus profond de moi pour faire cette dernière ascension, et le soir à table, au resto j’étais à deux doigts de m’endormir. Mais heureusement Sandrine était là pour me garder les yeux ouverts !!! n’est-ce pas Il Ciuffo ? Malheureusement pour moi, certains avait un ticket ! chut !

J’espère que la nuit va être salvatrice pour moi, car j’ai grand besoin de récupération.
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Message par Le Fragile Sam 2 Aoû - 19:28

Après la "Marmotte" du 1er jour et le repos forcé du 2ème, il fallait bien remettre en route sous un soleil plutôt généreux qui n'incitera pas à l'inquiétude et surtout aux estimations plus qu'hasardeuses de notre ami DUYAOURT (voilà c'est dit).

Grande excitation à l'idée du programme du jour et de la petite mignardise finale : il Rifugio Gardeccia (Ahh ! Giro).

Seulement avant, il y a la descente jusqu'au pied du PAMPEAGO et là le BouBou y va forcément serrer les fesses pour ne pas se faire lâcher (je déteste ces fonds de vallée où les autres sont tous trop forts pour moi).

Enfin, le bas du PASSO PAMPEAGO : c'est cool, ils ont rajouté 3 kms à 10 % à la route qui terminait à l'ALPE DI PAMPEAGO.

Le soleil est bien là : ça va rissoler sec... heu... pas sec.
Prudence, la pente est dure dès le début mais bien moins qu'après (14% dans les sous-bois). La route est quasi-rectiligne : décidément ils n'aiment pas les virages nos amis transalpins.

PASSO PAMPEAGO 2006 m

Superbe ascension et la fin dans les alpages est magnifique.

Descente ultra-rapide (le Grand atteindra les 90) avant nouvelle angoisse pour le BouBou : nouveau fond de vallée jusqu'au pied du PASSO DI VALLES

Heureusement, le Grand connait quelques difficultés et je décide de l'attendre vu qu'il ne connait absolument pas le parcours.
Il est trop fort ce Grand : on n'a même pas attaqué le début du col qu'il me demande s'il est possible de couper quelque part.
Inquiétant de la part d'un autre mais venant de lui, je sais bien que son diesel et surtout son mental sont à toute épreuve.

Après une première partie assez roulante 13 kms à 5-9 %, il reste les 7 derniers kms à pratiquement 10 %.
Au changement de route, on se croirait dans le Pilat, après beaucoup moins, vu les pentes.
Vers les bergeries, c'est très beau et le Ciuffo est redescendu un peu à notre rencontre. Le grand est dans le dur dans les pentes à 12 %.

PASSO DI VALLES 2031 m

L'environnement est magnifique et il fait beau.

En route pour le PASSO SAN PELLEGRINO et ses 5 derniers kms hyper-durs.
Tout de suite dans le vif du sujet et ça grimpe très fort (12 à 16 %) : la majorité des cols français n'ont pas ces profils.
D'habitude, on a quelques passages à 12 %, là, ce sont des kilomètres entiers et les passages rudes sont à 14 %.

PASSO SAN PELLEGRINO 1918 m

Dommage, les sommets dolomitiques sont un peu couverts.

Longue descente puis fond de vallée à nouveau en serrant les fesses.
Ca monte et Furbus Maximus en profite pour guerroyer avec de jeunes impertinents.

A gauche, un peu plus haut, il y a la bifurcation vers le dessert de la sortie que j'ai déjà repéré lors de notre arrivée.
Du calme, ça va monter terriblement d'entrée.
Le Bulgare est partant ... et le Grand, contre toute attente, enfin si... tant qu'il en sent une goutte celui-là...

Tiens, ils ont mis un panneau à 10 % : la pente est à 16 % et 12 % de moyenne pendant 2 kms.
Après une relance de 500 m, il va falloir enchaîner sur 4 kms à 10% mais qui sont en fait un enchaînement de parties à 6 % et de murs à 13%.
La route est de plus en plus étroite (les véhicules sont interdits) et de plus en plus belle et serpente au milieu des sapins.

Le très dur arrive.
P... debout sur les pédales
Ca n'arrête plus sur les 3 derniers kilomètres.
On est à 14 % quasiment tout le temps... et il en reste 1... le plus dur.
J'ai en tête le souvenir de Niévé qui gagne l'étape mais coince dans ces dernières pentes du Giro 2011.
P... 16% comme ça à la fin faut s'accrocher
P... qu'est ce que c'est long
P... le ZONCOLAN c'est encore bien pire

P... Ouais, on l'a fait.

RIFUGIO GARDECCIO  1948 m (Val di Fassa) 

La petite route magnifique débouche dans un non moins magnifique cirque Dolomitique.
On est heureux de partager ça avec le Bulgare puis un peu après avec le Grand qui était cuit au pied du VALLES : lui, faut jamais l'écouter.
Le Ciuffo est en plein effort lorsque nous descendons.

C'est le point d'orgue de l'étape et je mets 5 étoiles.

Demain est un autre jour et ça devrait être magnifique aussi.


Dernière édition par Le Fragile le Dim 3 Aoû - 11:16, édité 1 fois
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Message par Le Grand Sam 2 Aoû - 21:09

En préambule , deux choses:

--l'oxygène commence à se faire rare

--et donc je ne rappelle pas de tout,voir même frappé d'hallucinations ( cf plus tard).

Alpe di Pampéago 55mn pour moi, très très beau, mais angoisse en haut,incapable de me souvenir si on redescendait du même coté derrière les trois que je venais de croiser, ou si on basculait de l'autre coté derrière Ciuffo pourtant un peu devant moi et qui était aller jeter un oeil sur l'autre versant.

Aucun souvenir du passo valles 1h25 dans le dûr derrière bonne âme Fragile.
est-ce en haut qu'il y avait ce magnifique plateau? les gars?

San Pellegrino 40' zappé!!!

Pourtant, dans la remontée de la vallée je me suis senti assez costaud derrière les Rabobank (cuiffo traduira),et quand j' entendu derrière Bulgare et fragile dire qu'il en gardaient pour le val di fassa ,je me suis dit ,je les accompagne pour arrondir à 3000m+,et puis vous savez ce que c'est la fierté ,se dire "j'y étais",mais P....que c'était dur.Dans le top3.

En redescendant ,mention "chapeau bas "à Ciuffo qui se l'est fait aussi le val di fassa ,en étant repassé à l'hotel avant ,pour pensai-je changer son pneu mort et son maillot(hallucination )il avait juste trouvé porte clause les filles n'étant pas revenues

137 km  3800+7H 20km/h !!! Et ben si...
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Message par Le Fragile Dim 3 Aoû - 11:23

Très beau final sauvage en haut du VALLES en effet mon Grand.
Tu sais bien juste 1 km au dessus de la bergerie où la route plantait à 12 %.
Et le San Pellegrino, tu devais avoir le nez dans le guidon tellement la pente était raide.
Rappelle-toi, en haut, le Ciuffo avait trouvé de l'eau juste après le sommet.
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Message par Il Ciuffo Dim 10 Aoû - 16:28

Superbe journée pour moi avec de très bonnes sensations, si ce n'est la barre dans le dos dans l'alpe di Pampeago et dans les deux derniers km du Gardeccia Val di Fassa. 
C'est vrai que dans un premier temps j'avais renoncé à faire cette dernière partie vu l'état de mon pneu arrière et le temps menaçant. Il commençait à tomber sérieusement des gouttes sur le retour à l'hôtel à 45/50 km/h dernière un Fourbe visiblement pressé d'en finir. De plus le reste de la troupe n'étant plus derrière, je ne savais pas où était exactement le départ de la route. 
Après une bonne vingtaine de minute à patienter (n'ayant la clé de la chambre), le temps de consulter avec Brigitte la carte du coin et le Raod book Bulgare, me voici reparti seul pour cette ultime ascension, n'ayant pas réussi à convaincre Fourbe, préoccupé par le fonctionnement de sa TV. 
Pas déçu en haut de cette difficulté, le panorama étant à la hauteur. Après une pause contemplative me voilà redescendant sous les gouttes de pluie qui commence à s'accélérer. Une fois fois dans la vallée, moi qui pensait revenir "tranquillou", me voici en train de couvrir dans un deuxième CLM, seul cette fois-ci à 45km, les quelques 8 kms qui me séparaient de notre point d'étape. 
Ouf, je suis allé presque plus vite que la pluie et me suis à peine mouillé. Juste un chiffon à passer sur le vélo. 
153 km et 3880 D+
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