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CR de la Vaujany Granfondo 2018 du dimanche 1^er juillet 2018
Avec la complicité de notre ami Hipo, nous allons nous retrouver en Oisans avec Lapin et Petit Frère, tous 3 partis en éclaireurs, récupérer  les dossards en ce samedi 30 juin après midi. Ce n’est qu’en soirée que je les rejoindrais après une bonne journée de taf !
Notre hôte nous régale ce soir, nous sommes traités comme des rois. Encore mille mercis.
C’est à 5H du mat que nous émergeons pour des préparatifs et un petit déj copieux en prévision d’une longue journée.
Nous chargeons les bike et nous voilà partis direction le Verney pour rejoindre le départ de cette cyclosportive montagnarde. Au menu du jour : 175km et 3850m D+ sur le papier ! LA canicule est annoncée aujourd’hui.
7H15 le départ est donné, Médiofondo et Granfondo ensemble, bifurcation vers les 100 bornes.
Les 30 premiers km pour rejoindre Séchilienne vont être rapides, très rapides, 50km/h de moyenne. En effet, le gps indique souvent 60km/h et plus pour atteindre à plusieurs reprise les 70km/h. J’arrive à remonter dans les 20/30 premiers, mais le moindre relachement, ilot directionnel, coup de frein… me fait rétrogader dans les 100. Quelques bidons fusent au sol à plus de 60km/h, c’est chaud à éviter… mais on y arrive. Mais dès le 1^er km, je sais que je ne suis pas dans un bon jour, les cuisses sont dures, j’essaie de mouliner un maximum pour compenser.
Puis on quitte l’axe principal pour partir à gauche et de suite attaquer la 1^ère bosse la montée de l’Alpe du Grand Serre, 15km. Dès le 2è kilomètre, Lapin sur un braquet de mules, me rattrape et je le laisse à son rythme pour garder mon tempo . La journée est suffisamment longue et difficile pour prendre le moindre risque à se mettre dans le rouge
Lapin et Petit Frère sont engagés sur le Médiofondo de 117km.
Cette ascension me confirmera que ce ne sera mon jour. Les cannes ne répondent pas, les muscles sont dures et les sensations absentes.
Nous plongeons dans la descente, pour raliler Valbonnais et le 1er ravitaillement que je ne raterai pas. Puis ce sera la longue approche en faux plat montant, dans les roues d’un petit groupe, pour débuter le Col d’Ornon dont les 5/6 derniers kilomètres sont plus pentus. La chaleur est présente et les 18km de montée m’assèchent un peu plus. Pourtant je n’oublie pas de m’hydrater. Mais le rythme est un peu élevé pour moi aujourd’hui et je préfère laisser filer, car je ne sais si mes compagnons du moment sont sur le grand ou petit parcours et je ne veux pas me cramer.
Le sommet pointe le bout de son nez, et je dois remplir mes bidons vides au ravito, avant de plonger dans la descente pour rejoindre la vallée de l’Oisans et Rochetaillée pour prendre la route direction le Col de la Croix de Fer que nous laisserons au pied, pour partir à droite et s’engager sur la route de Villar Reculas et l’Alpe d’Huez. Au bout de quelques kms des prémices de l’ascension, je laisse sur ma gauche la route du Médiofondo dont l’arrivée est à une dizaine de km, que je retrouverais tout à l’heure après la boucle supplémentaire que je dois effectuer.






Ascension que je découvre, je ne serais pas déçu. Purée que c’est dure, même si les cannes sont absentes, la pente est bien là, confirmée par mon gps. De très longs passages entre 10 et 13%, heureusement un peu ombragés. Ceux là nous mèneront à Huez Village avec un ravitaillement dans l’ascension, notamment pour la flotte qui se consomme à grandes goulées. Arrive Huez Village où nous retrouvons la route principale de l’Alpe d’Huez. Nous passons au virage 4, la pente diminue un tout petit peu, mais la chaleur et le soleil, eux, augmentent. C’est un four ! A la bifurcation des 2 routes de l’Alpe, nous partons à droite pour rejoindre la station pour un autre ravito que je vais apprécier, hydratation, les bidons se descendent rapidement, sans oublier de manger, même si c’est un peu difficile avec ces températures.


Très légères descente, pour rattaquer le Col de Sarenne que je découvre aussi. Ce ne sera pas triste en plein cagnat et les pentes à 10% de moyenne. La montée sera un peu laborieuse…par contre le paysage est grandiose, magnifique. Malgré le mal être, j’apprécie le site.
Au sommet nouveau ravito de flotte que je ne risque pas d’oublier. Je suis seul à repartir et me lance dans une descente sur de la tôle ondulée, pleine de gravillons, pas l’idéal pour se lacher. Je rejoins quand même une grande carcasse étrangère qui me servira de guide dans cette descente. Puis dans sa 2è partie le revêtement est nettement meilleur, qui me permettra de me relacher  jusqu’à rejoindre la route du Lautaret.
La transition pour rejoindre Rochetaillée est longue avec une partie montante après le croisement de la route d’Auris en Oisans, pensée et clin d’œil à nos Hipo/Apo. Sur cette portion, je me ferai sortir par mon compagnon de route. Pas grave, je garde à l’idée de gérer mes batteries, si faibles soient elles. Puis vint la descente vers la rampe des comères puis au lieu dit La Rivoire, je n’ai rien compris mais mon bike est parti dans tous les sens, les pieds déclipsés… je guidone… et je ne sais comment, je ne tombe pas ! je regarde mes roues… crevaisons ? non, rien de cela, le vélo à l’air normal. Je ne vois pas d’autres explications qu’une plaque de gasoil ou autre sur laquelle j’ai du glisser.
Je rejoins le bas et  la longue ligne droite qui mène à Bourg d’Oisans. Puis arrive un groupe de derrière, j’essaie de prendre les roues, au moins pour les kilomètres qu’il me restent pour arriver à Rochetaillée, vent de face. Mais encore une fois, je dois laisser filer à 2 bornes du lieu dit, rythme trop fort pour moi.
Donc je poursuivrais seul à reprenant la route menant à la Croix de Fer, puis de suite sur la droite pour retrouver le début des prémices de la montée sur Villar Reculas que je laisserai pour rejoindre la dizaine de kilomètres qui me reste jusqu’à la ligne d’arrivée.
Je longe le barrage du Verney puis vint le panneau « Arrivée 5km » et la route qui part à droite.
Pas d’acclimatation, la température est une fournaise, le GPS enregistrera 41,8 degrés au bas de l’ascension et 38,5° au sommet à 1600m. La pente est d’entrée de jeu  à 2 chiffres. Elle ne redescendra quasi jamais, entre 10 et 12/13% sur 5km. Chaques fontaines sera l’occasion de m’arroser, 5km de bosses et 2 bidons bus !
Puis à quelques centaines de mètres de l’arrivée j’entends mes 3 acolytes, Hipo, Lapin et Petit Frère m’encourager. La ligne est en vue, je l’a franchie épuisé.



A noter, sur le Médiofondo, la très belle perf du Lapin en signant une 14è ou 15è place au scratch et podium en catégorie, mais non classé pour un problème d'inscription, et que dire de Petit Frère, 31è au scratch et VAINQUEUR de sa catégorie !
 
Je ne sais si la chaleur à augmenter mes mauvaises sensations, mais ce dimanche n’était pas mon jour.
Résultat 175km, 4100m D+ (et non 3850 comme annoncé), 7H28, 118è au scratch et 23è en catégorie.
Place à la récup et au repos cette semaine avec peu de vélo, pour essayer de se refaire en vue de la Marmotte de dimanche prochain.
Prochaine page semaine prochaine…

Je suis navré mais je ne retrouve plus les photos de Petit Frère sur le podium pour sa remise de prix.
Si quelqu'un a les photos faites moi les passer je les rajouterais au CR...
Bon week end à vous

Enfin le CR !!! Cette cyclo est très dure et la chaleur n'arrange rien surtout dans la  montée de Vaujany. Bravo à  tous les 3 et quels beaux cyclistes.
C'est un peu tard pour te souhaiter bonne chance pour la Marmotte mais je penserai bien à toi Bulgare et attendrai ton CR avec impatience.

La Vaujany est une belle préparation à la  Marmotte .... que tu vas demarrer dans moins d'une heure
Bonne route et fais toi plaisir, en espérant que tu aies récupéré cette semaine

Félicitations à  nos petits vieux du club qui se bonnifient avec le temps
Sur les photos, ils n'ont même pas l'air d'en chier  !