C.R. de la Marmotte

7 h 37, grâce au Fourbe.

Et même si j'avais les 7 h 30 au bout des doigts, je suis satisfait de ma Marmotte.

Satisfait et même soulagé, car comme prévu, je ne la referai plus, ou du moins, plus pour améliorer mon temps.

Nous sommes arrivés à l'Alpe le jeudi avec le Perfide.

Les jours précédents, j'avais fait "du jus" en ne roulant que mardi, et je me sentais frais et reposé.

Cette saison, j'ai suivi tous les conseils des habitués de la discipline, à savoir :

- Le monstre : bouffer de la Valla et varier les montées (rythme, force, vélocité etc...) j'ai bouffé...

- Le Fragile : ne pas me perdre dans une prépa de l'ardechoise .... je ne m'y suis pas perdu...

- Il Cuiffo : grimpé des H.C. et des 1eres cat tout le printemps (6 Ventoux, 2 sorties dans les Alpes, du Pilat à gogo, ...) j'ai grimpé...

- Le fourbe : ne pas oublié le rythme. Les 15 derniers jours de juin, j'ai rythmé....

- Le Bavard : ratonner dans la Marmotte.... j'ai ratonné

- Et l'Elégant : arriver frais le jour-J : j'étais frais, ma dernière grande sortie difficile étant les cinglés du Ventoux le 16 juin.

C'est donc confiant, frais et accompagné du meilleur, le Fourbe, que j'ai pris le départ de la Marmotte.

Toute la cyclo, j'avais mes temps de ref de 2005, sur une base de 7 h 57.

Très en jambe dès le début, j'aborde la 1ere difficulté du jour, le Glandon, avec prudence. On papote même, Fourbe et moi, et même pas de vélo !!! (on parlait de cul je crois...).

Au sommet, en ayant roulé au minimum, j'ai 4 min d'avance. Tous les voyants sont au vert.

Merci à la Bavarde pour les bidons

La descente rapide mais prudente, puis nous voilà dans la longue vallée de la Maurienne.

Mon équipier de luxe n'aura pas trop à travailler dans cette vallée, étant bien au chaud dans un peloton compact et bien assez rapide à mon goût. Il mènera tout de même 5 bonnes minutes à bon rythme pour réveiller de bons gros hollandais qui feront le travail jusqu'à St Michel de Maurienne.

Au pied du Telégraphe, mon avance est de 7 minutes.

Le Télégraphe tout aussi prudent, les 3/4 sur le 34x29, et mon Fourbe qui me prend mon bidon pour le remplir au sommet, la classe non ?

8 minutes d'avance au sommet et pas un coup de pédale !

Valloire, et en avant pour le Galibier.

Toujours de très bonnes sensations, toujours très prudent jusqu'à Plan Lachat.

Dès Plan Lachat et les rampes plus difficiles, 34x29 et j'embraye facilement, doublant désormais tout le monde, sans forcer, et toujours très véloce.

Le cardio est juste dans le bon tempo, et les jambes n'ont pas reçu la moindre alerte jusqu'au sommet.

Sommet ou mon avance est de 13 minutes.

Descente rapide jusqu'au Galibier avec mon fourbe dans ma roue, puis dès le Lautaret, mon équipier prend les choses en main et me fait la descente que jamais je ne referai...

Coller dans sa roue, J'effleurai les pédales pendant que lui s'employait, j'ai pu boire, manger, m'étirer, me relaxer, faire tourner les jambes trankilo... et mon Fourbe, grandiose, menait à lui seul, un peloton de 50 hollandais et 1 p'tit français privilégié.

Même la montée après le Freney d'Oisans m'a paru facile, là où toutes les éditions précédentes, j'avais l'impression que mes jambes s'arrachaient de mon corps.... et bien là, j'étais encore très frais.....

Arrivé au Bourg d'Oisans, j'ai fais le seul arrêt de la journée (1 minute) pour prendre les bidons frais qui m'attendaient dans la voiture, au pied de l'Alpe.

Mes sensations n'avaient jamais été aussi bonne dans toute ma carrière de Marmottien frustré.

J'avais 23 minutes d'avance sur mon meilleur temps.

Un chrono de 6 h 20 depuis le départ.

Il me suffisait de monter l'Alpe en 1 h 10 pour passer sous la barre mythique des 7 h 30.

Avec les sensations sensationnelles ressenties jusqu'alors, j'avais confiance.

Sauf que.... dès les premiers metres de l'ascension, les choses se sont gâtées...

Plus de jus, écrasé par la chaleur que j'aime tant d'habitude...

Pas de panique, je me dis que ce n'est qu'un mauvais passage, suivant les conseils du Fragile, il faut laisser passer l'orage, courber l'échine, patienter, et attendre que les sensations reviennent.

J'ai courbé l'échine, patienté, bu, mangé, sifflé, chanté, mais l'orage ne passait pas....

La Garde, toujours rien....

Ribot d'en bas, rien...

d'en haut.... rien de rien....

Mon Fourbe qui a pris un bon coup de chaud, et qui tremblait, frissonnait , à fait demi-tour....

Je suis seul.... au milieu de plein d'hollandais qui me doublent....

Huez, la fraicheur revient, mais pas les jambes.

Fourbe me double, à bord de son camion et m'encourage.

je bouge ma carcasse qui parait faire une tonne...

Un dernier gel dans le gosier et je m'engage dans les 3 derniers km en donnant ce qu'il me reste.

Plein de hollandais m'encouragent sur le bord de la route, HOP HOP HOP !

La ligne est désormais passée. Je regarde mon chrono : 7 h 37 et une montée de l'Alpe en 1 h 17.

Aucune explication à cette contre-perf.

Je me suis bien alimenté, j'ai roulé tout le temps en prudence, je n'ai jamais fait l'effort de trop, j'ai ratonné comme un salop, je supporte d'habitude bien les grosses chaleurs comme on a eu les 5 premiers km de l'Alpe, aucune alerte avant Bourg d'Oisans...

alors comme je l'ai dit au début, 7 h 37, c'est grâce au Fourbe, je suis satisfait, sans plus, mais surtout vraiment soulagé.

　

Un immense merci à mon équipier qui s'est donné sans compter pour moi. Je le couvrirai d'or dès que j'aurai assez de pognon pour me le permettre...

Et pour que la fête soit plus belle, mon Perfide de père à mis moins de 10 h 00, son objectif secret, soit l'or dans sa cat, et surtout un vingtaine de minutes de moins qu'en 1984, quand il avait 34 ans. On attend son C.R.

Enfin pour couronner le tout, l'Arrogant et l'Arrogante nous ont couvert d'or en mettant au monde un petit bout, Camille, l'arrogantiño.

Un bien beau week-end.

　

A oui, et les autres ,

Avant qu'ils ne fassent leur C.R. je vous donne leur temps approximatifs.

Hipo : 7 h 44 (c'est lui qui fait la perf de la journée, car il n'avait pas de locofourbe).

Bavard : 8 h 15

fragile : 8 h 20

Cuiffo : 8 h 25

Perfide 9 h 54

Monstre en accompagnateur du duo Fragilo-bavard.

Ces chronos sont bruts, et comprennent la descente du Glandon bien entendu...

bravo a tous.

Elegant il ne te reste plus qu'a Arroser ta perf.

bravo a tous !maintenant j 'attend avec impatience des sortie club tous ensemble en ..........janvier fevrier;mars 2013!

Et bin voilà objectif atteint! bravo et bonne retraite alors!

Mon cher elegant ,sache que j ai pas un super moment en ta compagnie.j aurai prefere le passer jusqu en haut( comme avec le baron)mais ma petite resistance a la chaleur m a encore fait defaut.desole.cela restera un super souvenir.bravo pour ton investissement depuis tous ces mois ou tu n as rien laisse au hasard.rdv a saint germain laval...

Félicitations à toi Elégant et à tous les Marmottiens, comme tu dis !
Superbe perf effectivement, et une mention très spéciale à hypo que je voulais accompagner, malheureusement (ou heureusement pour moi !) je n'ai pas eu le courage de faire la route si tard le vendredi soir, et bien m'en a pris car j'aurai été incapable de suivre hypo. Bravo à toi.

Bravo à tous, je suis toujours très impressionné par les cyclos qui font la Marmotte.

Encore bravo a tous les marmottonniens et sutout belle et longue vie a camille.

bravo a tous pour tous les efforts developpés sur cette cyclo mythique;sincères félicitations à l'arrogante et l'arrogant et bienvenue à camille:flower:

bravo à vous tous pour vos performances à la marmotte et sincères félicitations à l' arrogante et l'arrogant .

1er CR perdu, je recapepete

Semaine studieuse en vacances, avec la Vaujany, le prix des rousses, et la Marmotte, coachée par le Monstre.

Le jour J, nous nous rendons au départ de la marmotte, depuis Vaujany, avec le Monstre comme ouvreur. Arrivé bien chaud...je prend le départ depuis le 2eme sas, à bonne allure. Bonnes sensations dans le Glandon, ou je passe le Fragile, concentré,et le Monstre en accompagnateur (probablement sur la plaque). Arrivé au sommet, je ne trouverai pas la bavarde pour le 1er ravitaillement (et lui pris de m'en excuser). Dans l'affolement, j'attaque la descente et compte le nombre d'accidentés (4) dans les parties les plus dangeureuses. Au pied du Glandon, j'essaie de me glisser derrière un groupe que je ne quitteais pas jusqu'au Télégraphe. Montée du Télégraphe très facile: 34x25 et 34x23. Après le 2eme ravitaillement, au plan Lachat, les choses se corsent. je repars sans force et sans vélocité, et je commence à compter les cyclistes qui me doublent. Passage du sommet du Galibier avec "rage et désespoir", sans un arrêt pour le salami. Descente sur le Lautaret ou j'essaie d'embrayer, puis viennent les tunnels dont un de 750m, nous faisant entrer dans les ténèbres en quelques secondes. Lorsque mon groupe se mit à ralentir et à discuter, je compris qu'au fond de la ligne droite était la montée de l'Alpe. Ce fut un calvaire, avec une halte dans l'herbe (encore une fois), après le Garde. Dans le village d'Huez, "mes femmes" et le Bouledogue m'encourragent et me permettront de finir au mental en 7h44.

Grands mercis à vous tous pour votre réconfort et notamment au Monstre pour ses plus que précieux conseils. La reprise du travail a été dure, avec la tête encore dans les sommets!

Bravo à tous pour votre course.

Félicitations à l'Arrogante et Arrogant.

Dommage que l'on ait pas pu rouler ensemble...

Avec des chronos similaires, tu aurais pu profiter de la locofourbe !

En tout cas, bravo pour ta perf.

Seul, j'aurais été derrière toi.

Félicitations à tous, également pour le Ché qui a participé à l'étape du Tour qui valait presque une Marmotte.
Le "presque", c'est pour rappeler que rien ne peut être plus fort que la Marmotte....
Belle performance de l’Élégant, même si il se plaint de son temps dans l'Alpe.
Sa gestion de l'effort est celle qui faut appliquer, à savoir, rouler en dedans jusqu'à Plan Lachat et finir comme l'on peut.
L'avantage de ne pas avoir atteint son objectif ultime.....est d'avoir une bonne raison de recommencer ( exemple: faire moins de 7h30 en temps total ou moins de 7h00 avec le décompte du Glandon......)
Il faut se satisfaire de sa Marmotte dès lors que l'on est arrivé entier en ayant de surcroit amélioré ses temps.
Cela vaut pour le Perfide et Hippo, nonobstant l'habitude prise par ce dernier pour se vautrer dans l'herbe à la moindre occasion....
Pour une fois, ma Marmotte à moi a été ......une partie de plaisir.
J'ai eu l'honneur et l'avantage d'accompagner le Fragile qui a fait preuve d'un grand courage tout au long de l'épreuve. Je n'ai pas réussi à le faire ralentir suffisamment dans la première partie (méthode déposée dite "Élégant 2012") pour lui permettre de finir dans de bonnes conditions.
Ce ne sont pas ses 59 Valla depuis le premier janvier qui lui ont fait défaut mais certainement de n'avoir fait que cela...
L'accompagnement est une expérience a faire au moins une fois pour profiter de l'épreuve sans en supporter les désagréments.
Cela a été l'occasion de rouler sans pression, de profiter des paysages sans avoir mal aux jambes ou envie de gerber....tout en vivant la compétition au travers d'autrui.
L'émotion est restée la même au pied de l'Alpe avec tous les encouragements des spectateurs en mode "Tour de France".
Je renouvellerai probablement l'expérience l'année prochaine car je ne disposerai certainement pas du temps nécessaire pour me mettre à niveau....
Une autre idée serait aussi de faire l'épreuve en équipe (4 à 10 ou plus si affinité) avec un temps prédéfini pour arriver ensemble au pied de l'Alpe .....en 6h30 ou 6h15 par exemple. Je veux bien faire le kirouledevant et le kigérelétempsdepassage.
Ce serait pas beau une équipe rose qui arrive ensemble au pied de l'Alpe ???
Et pour faire plaisir à Chabalou, je propose des entrainements répétés à 7xValla pour régler les automatismes de l'équipe !!!!

Ps: Tous nos vœux de bonheur pour Camille qui à eu l'élégance d'attendre l’arrivée de la Marmotte pour se manifester.
Toutes nos félicitations à la Maman et au Papa qui, je l'espère, ont couvert l'épreuve en moins de 7h00 !!!

Bravo à tous pour toutes ces perfs,j'éspère que vous allez un peu vous calmer maintenant pour que je puisse rouler un peu avec vous.Félicitations pour vos cr qui sont passionants on décroche pas !!!(pas comme dans vos roues)

et Hippocrate le resultat pour la vaujany quel place ? et pas de CR..

CR Vaujany: vu la météo la veille, je m'inscrit sur le parcours Senior 110kms, avec changement de la puce, qui ne marchera pas...classé à l'arrivée 35éme sous le nom et prénom: ? et ?, et non classé sur le net.

Météo fraiche, averses et brouillard tout le long du parcours. Parti du fond du sas, j'ai fait de gros efforts pour remonter, dans la 1ere partie du parcours, jusqu'à la Séchilienne, constituée de plat et faux plat descendant. La montée de l'Alpe du grand Serre s'est fait sans problème, avec un bon tempo. La descente dans le brouillard a été épique, en suivant les lignes blanches, comme "l'Allemand" à moto dans la grande vadrouille. J'ai accroché des groupes dans la vallée jusqu'au col d'Ornon, au rythme des ravito et arrêts pour mettre et enlever l'imper. Joli col d'Ornon, que j'ai trouvé long. Descente prudente mais sans trainer. Puis relais à bourg d'Oisans jusqu'au pied de Vaujany, ou j'ai monté à ma main, sans puiser dans les reserves. Après mon arrivée des trombes d'eau se sont mis à tomber, me rassurant de ne pas avoir choisi le grand parcours...